Good Luck !

Une fois encore, pour ne pas changer mes habitudes, je ne dormais pas. Minuit passé, personne dans les couloirs, juste des craquements aléatoires dans la bâtisse, quelle superbe ambiance pour ces visites nocturnes. Avec le couvre feu mis en place pour les élèves, j’étais même presque sur de croiser aucun môme. Peut être un surveillant, et encore, plus personne ne rodait dans l’école en ce moment, à cause des fameuses légendes que l’on pouvait croiser entre ces murs.  Autant dormir bien au chaud dans son lit, en sécurité loin des bizarreries de la nuit. Non vraiment, il n’y a que moi pour me promener  cette heure ci. Il faut croire que je préfère les cauchemars de l’école que les cauchemars de mon sommeil.

Je sortis du pensionnat, pour prendre l’air dans le grand jardin qui servait de cour de récréation aux bambins. Même en été, il fait encore frais la nuit, quand on met le nez dehors. Ca change de la chaleur insupportable de la journée. Encore heureux qu’il n’y ait presque pas de cours durant ces vacances, ni les élèves, ni même moi ne l’aurait supporté. Je me décidai finalement à faire un tour dans la salle des professeurs, juste pour profiter de la machine à café. Mais malheureusement, je vis une élève passait, au loin. A ce que j’avais put lire sur son dossier, elle était une dragonne. Et pour tout dire, je préférais la laisser passer et ne rien dire plutôt que de me faire carboniser. N’allez pas croire que je suis un trouillard, mais quand votre seul atout est d’être vieux de plus de trois siècles, ce qui n’est pas vraiment un atout, et bien vous faites profil bas au milieu de ces monstres qui vous arrachent la tête d’un coup de patte. Pas fou non plus. J’entrais dans l’école après elle, et la laissa continuer son chemin, en passant inaperçu. Ce serait surement la seule que je croiserais de toute façon.

Mais vous me connaissez, je parle toujours trop vite. A peine entré, et passant près de la vie scolaire, j’entendais une comptine à laquelle je ne comprenais rien de rien. Je passai la tête à l’intérieur de la salle, pour voir une jeune fille assise sur le sol, vêtu d’une drôle de combinaison, et aux yeux voilés par un masque. Le plus étrange dans tout ça, c’était que je n’avais jamais vu ces cheveux longs et blancs. C’était sur, je ne la reconnaissais pas, elle n’était donc pas d’ici. D’où est-ce qu’elle venait ? Qui était-elle ? Qu’était-elle ? Je n’avais pas spécialement envie de risquer ma peau ici. A Pas lents, je m’approchai, et l’apostropha gentiment :
Je m’accroupis à un mètre d’elle, penchant la tête sur le coté. Je cherchai l’utilité de ce masque. Le portait-elle parce qu’elle le voulait, ou par contrainte ? Il était courant de trouver des nouveaux arrivants qui cherchaient juste un refuge. Ils étaient parfois violents, parfois nerveux, ou tout simplement heureux de trouver un coin où se mettre à l’abri des hommes, mais à chaque fois, c’était une nouvelle aventure, aussi bien pour ceux qui viennent d’arriver que pour ceux qui sont là depuis toujours.

To Be Continued...

Shiro Ookami

Shiro chanter toujours, faut dire elle aime ça chantée. Sa petite voix cristalline le lui rendez à merveille et lui permettez de s'aventurait dans des tonalités qui dépassent l'entendement, mais comme d'habitude, elle faisait dans la sobriété pour ne pas tout de suite intérpeler rien qu'avec sa voix, même si tout porte à croire qu'elle une bizarrerie des plus... que dire, il faut vraiment la voir pour le croire.

Mais comme toute chose ont une fin, le calme de Shiro en fît de même. De petits bruits de pas étouffer s'approcher de l'endroit ou elle était, réguliers et décidés, puis plus rien.

Les pas reprirent de nouveaux, cette fois-ci plus étouffer, ce qui voulait dire que Shiro c'était fait remarqué, mais vous me direz, comment être discret lorsque l'on chante en pleine nuit ?

Mais ce fût de courte duré, les pas repartir sans se soucier de rien, Shiro fût pour le moins tenter de suivre la personne qui l'avait vue, seulement elle escomptée bien terminée sa chanson puis partir à la recherche de cet étranger.

Elle avait presque fini de chanter lorsque d'autres pas se mirent à résonner, ceux-ci étaient plus lourds, une porte s'ouvrit non loin de Shiro et les pas se stoppèrent eux aussi. A première vue, cette personne la fût tout aussi surprie de voir Shiro que la précédente sauf qu'elle ne pouvait plus faire marche arrière. L'individu se rapprocha avec précaution, puis apostropha l'étrangère.

« Hum… Bonsoir. Je peux savoir ce que tu fais ici ? Tu es perdue ? »

Ces mots décochèrent un large sourire sur le visage de Shiro, un sourire certes sinistre, mais bienvaillant, puis en moins de temps qu'il n'en faut pour cligner des yeux elle était debout droite comme un I. Les bras croisés sur sa poitrine, les manches de sa veste laissèrent apparaitre une espèce brassard fixer sur ses avant bras, ils étaient d'une matière noire métallique souillés par des tâches en tout genre, ils semblaient lourds.

« Ici...créatures...différentes...comme...Shiro»

Son langage était maladroit, elle n'avait pas mis les pieds en Europe depuis plus deux siècles, mais les médias lui avait conféré un léger vocabulaire, le strict nécessaire. N'imaginez même pas sont niveaux d'écriture, la seule chose qui choquée était un accent très étrange comme une espèce d'écho dans sa voix, la plus distincte était douce et calme quant à l'écho lui était étouffé et plus grave. Ce mélange lui conférer une présence assez dérangeante presque malsaine, mais pas menaçante. Elle le savait, mais fit mine de rien, elle attendait tout simplement une réponse de son interlocuteur.

Good Luck !

A peine m’avait-elle entendu qu’elle s’était levée droite comme un piqué, les bras croisés sa poitrine. Qu’elle étrange jeune fille, si elle est bien aussi jeune qu’on pourrait le croire, après tout, regardez moi, ai-je l’air d’avoir trois-cent-cinquante-deux ans ? Non, alors je ne vais pas tenter de deviner l’âge de cette personne. Je me relevai à mon tour, pour la regarder de haut en bas. Ce qui m’intriguait le plus, c’était son sourire, que je pouvais qualifier de dérangeant. Il n’était pas méchant, mais… disons spécial. et puis cette tenue… cette veste et ces brassards… J’aimerais bien savoir d’où est-ce qu’elle sort celle là.

Ses paroles me touchèrent. Combien de personne avait demandé la même chose en arrivant ? Tous, quasiment. Un endroit où il n’y aurait pas d’humain pour vous chasser ou pour faire des expériences sur votre personne. Un lieu où se cacher et apprendre, comme si on était normal. Moi-même avait était heureux de trouver un coin où me poser, et où on ne me questionnerait plus sur mon âge. Donc ses paroles aurait put me faire sortir un sourire de compassion, si sa voix n’était pas aussi… étrange ? Sa voix était douce et calme, mais un écho semblait la suivre, étouffé et grave. C’était assez perturbant, pour tout vous dire. Mais je lui répondis tout de même :

Je regardai encore son masque, qui devait l’empêcher de voir quoique ce soit. Cela m’intriguait vraiment.

En même temps, je réfléchissais à toutes les questions administratives, pour déterminer ce qu’elle deviendrait dans cette école. Mais avant ça, je devais en savoir plus sur cette Shiro. C’était son prénom, je présume. Lentement, j’allais derrière le comptoir de la vie scolaire, pour prendre certains papiers dans le tiroir du bureau. J’espérais trouver les papiers d’inscriptions, mais n’était pas le secrétaire de l’école, je n’avais aucune idée d’où trouver tout ça.
J’avais un peu l’impression de parler à une enfant. Peut être qu’elle le prendrait mal. D’un autre coté, elle ne semblait pas bien connaitre le français, ce qui voulait dire que soit elle était étrangère, soit elle n’avait jamais appris à parler. J’optais plus pour la première option, mais bon, on ne sait jamais. J’aurais vu de tout dans cette école, alors une muette de naissance, pourquoi pas.

To Be Continued...

Le chant du silence

Son interlocuteur c'était levé à son tour, avec prudence, mais sans crainte manifeste. Certainement devait il être habitué au bizarrerie mais jusqu'à quel point en avait il vue de l'étrangeté ?

Pour l'heure la n'étais pas le sujet, les questions tombèrent et toutes en français ce qui n'avantager pas Shiro et elle s'en voulait, les langues, elle adorait toutes les formes de communication car son être tout entier en avait fait l'expérience, sont corps vibrer au son des mots.

« Tu ne trouveras pas un seul humain ici, si c’est que tu veux savoir. »

Pas d'humains ? comment aller faire Shiro pour se nourrir ? une question existentiel pour elle, un bon repas et tout repart, qui plus est lorsqu'elle avait vidé un homme de son sang, elle pouvait parfaitement se contrôler, une chance pour elle mais l'autre gronder toujours sournoisement dans sa tête, comme une chanson macabre qui ne demander qu'à être écouté. Mais les humains ne sont pas la priorité de Shiro, non, ce qu'elle veut c'est se retrouvait, sa mémoire complète les bouts d'elle qui ont disparue lors de son passer ces innombrables années qui se sont effacée de sa mémoire.

« Tu arrives à y voir quelque chose avec ce masque ? »

Son masque, oui ce fichue masque, elle n'aime pas le porter mais c'est une défense très efficace pour l'empêcher de perdre son contrôle et de perdre encore une parcelle d'elle-même. Mais il n'avait pas tort, elle ne pouvait ni voir ni sentir quelque chose avec ce masque, un handicap certain pour un vampire, mais si seulement vous saviez ce que retient tout cet accoutrement farfelue vous ne souhaiteriez pour rien au monde qu'elle l'enlève.

«Shiro...pas...voir...Shiro...pas...sentir.......
Masque...protège...toi...de...Shiro »

Le fait de devoir s'exprimer sommairement énerver Shiro, elle espérait, qu'il comprenait ce qu'elle voulait lui dire. Manifestement non, car il recula, toujours avec prudence et se mit à faire tout un remues ménage en ouvrant, fermant et farfouillant dans des tiroirs, que cherchez t-il ? Puis il reprit la conversation.

« Je m’appelle Wilster, je suis professeur ici. Je peux savoir ce que tu es venu faire ici ? »

Mais elle ne compris pas entièrement la phrase qu'il venait de dire, mais c'était un professeur, peut être pourra t-il l'aidé.

«Shiro...apprendre...être...Shiro»

Le pauvre bougre continuer toujours désespérement à chercher des choses dans des tirroirs mais au bruit du contenues des tirroirs il s'agissait certainement de papiers, des papiers d'inscritpion sans le moindre doute.

Une arrivée inopinée

Son manque de connaissance en langue française rendait le dialogue assez difficile. A ce que j’arrivais à comprendre, ce masque me protégeait d’elle. Et bien voilà que je me sens encore plus rassurée, encore une tueuse dans l’école ? Cela n’en fera qu’une de plus. Elle semblait bien partie pour la classe d’habilitation, la classe maudite de l’école. Pourquoi maudite ? C’est selon le point de vu de chacun. Ressemblant un peu trop à un humain au gout des élèves, je pourrai être le repas préféré comme le professeur le plus détesté, donc si je peux éviter cette classe, je le fait avec plaisir.
Même si elle ne le voyait pas, je lui souriais, gentiment, pour essayer de me montrer gentil, même si j’étais plus stressé qu’autre chose. Un simple masque était censé me protéger ? Je n’y crois pas trop. Donc si cette Shiro était dangereuse, je m’attendais parfaitement à apprendre qu’elle était un démon, un dragon ou autre vampire. Il y avait tellement de race dites dangereuse qu’elles devaient remplir la moitié du bestiaire. Je laissai tomber mes feuilles, je les trouverais bien demain, ou laisserai faire quelqu’un d’autre. Le plus urgent était de lui trouver une chambre. Après tout, il était tard, et cette Shiro voulait certainement dormir. Du moins j’espérais, je me voyais mal passer la nuit avec elle, et je ne pouvais décidément pas la laisser seule dans un lieu qu’elle ne connait pas, ce serait indigne de mon statut de professeur.
Des chambres vides, il n’y en avait plein, vu que les cours ne commençaient que dans plus d’un mois, alors je trouverais surement un coin où la caser, et je retournerais la voir demain matin… ou disons dans quelques heures, vu que le matin allait se levait dans moins de sept heures. La mettre seule dans une chambre me paraissait la meilleure solution pour le moment, pour la sécurité des autres, ou de la sienne.

To Be Continued...

Le chant du silence

« Hum, bien d’accord… Donc tu veux apprendre à être… toi ? Mais tu te considère comme dangereuse… Et bien je te garantis que dans quelques temps, tu pourras vivre sans ce masque, d’accord ? Au fait, je peux savoir de quelle race tu es ?»

Shiro ne compris que quelques mots de sa phrase, mais pour l'essentiel elle c'était fait manifestement comprendre, car l'atmosphère ce refroidis légèrement, les battements de coeur du professeur c'était affolé ce qui excita tous les sens encore valide de Shiro. Son sourire se dissipa net, ses lèvres se serrèrent en une ligne droite stricte, raide et bien droit. Elle se redressa de toute sa taille bien qu'elle ne soit pas si intimidante que ça, une tension soulignée et bien présente s'échappa d'elle en une vague froide et glaciale, comme un courant d'air des plus froids de l'hiver, quelque chose à vous faire dresser tous les poils du corps. Shiro ce repris aussitôt et resserra plus fermement ses bras sur poitrine, on aurait pu la comparer à une enfant qui venait de se faire gronder pour avoir fait une bêtise, ce qui était presque le cas. Une voix hurlé dans sa tête, la déchirent de l'intérieur, sur le coup elle tressaillit légèrement, mais fit mine de rien et ne répondis aux questions de son interlocuteur, le laissant continuer ses explications.

« Tu veux dormir ? On peut aller te chercher une chambre si tu veux. A moins bien sur que tu n'es pas sommeil. Remarque, il est une heure passée du matin, »

Sur le coup elle laissa s'échapper un rire léger, avec une voix cristalline très claire sans aucun écho derrière, elle dormir ? bien sûr que non, elle passait sont temps à chanter dans toutes les langues qu'elle connaissait si bien ou à jouer d'un instrument de musique quand elle en avait l'occasion, mais ce ne serait pas pour ce soir.

Visiblement, le professeur était rongé par tout un tas de questions en tout genres mais d'un autre côté il semblait être autant curieux que terrifier par le réponse qu'il pourrait obtenir. Etait-il vraiment non humain pour être aussi peut rassurer ? la meilleure solution serais de lui montrer un léger aperçus de ce qu'est Shiro en tant que nom humain.

Elle fit donc demi-tour et ouvrit la porte qui menai à l'extérieur en marchent délibérément lentement pour faire preuve de bonne volonté et bien montré qu'elle n'avait pas de mauvaises intentions.

Une fois dehors, elle entrepris donc de se débarrasser de sa longue veste rouge, une opération simple, même si la veste en question posséder une collection d'attache en tout genre, elles étaient toutes reliées à une petite boucles soigneusement dissimuler sur sa hanche côté gauche, elle appuya en son centre et léger cliquetis fit écho, toutes les boucles cédèrent et voltigères dans tous les sens, on aurait dit des tendeurs qui venaient d'être lâchés après avoir étaient tendus au maximum. Elle retira son manteaux qui s'écrasa lourdement au sol soulevant un léger nuage de poussière. Derrière celui-ci se dissimuler tout un système de fixation ayant pour but de faire tenir des plaques dans le même matériaux que ses brassards. Le tout se décomposer en plusieurs parties, dans l'ordre suivant:

Des jambières toutes articuler lui prenant les jambes jusqu'à la taille, une ceinture abdominale qui s'arrêtée tout juste au niveau de sa poitrine, deux épaulières fines reliées aux bras eux-mêmes reliés au brassard de ses avant bras et pour complété le tout, son masque. Sous tous cettes attirails shiro porter une combinaison blanche comme sa peau décorer par divers motifs rouges. Elle commença par détachées les fixations de ses brassards, puis les lâcha au sol, ceux-ci s'écrasèrent dans le sol et s'y enfoncèrent profondément, elle fit de même avec le reste les enlevant avec précautions et délicatesse, elle pris bien soin de poser les plus grosses pièces au sol pour éviter qu'elles ne s'enfoncent de trop. Vint pour finir le tour du masque, elle hésita un peu, puis détacha une à une les lanières puis retira enfin son masque.

A ce moment précis une onde se dégagea de shiro, glaciale, morbide, menaçante avec une intense mélancolie un concentrer de tristesse, mais ses yeux, d'un rouge sombre et profond, la couleur des flammes qui semblaient aussi froides qu'un glaçon. Elle fixa le professeur et lui sourie large sourire presque un rictus.

« Shiro...vampire...pas dormir»

Puis elle fit un léger saut qui la fit décollée d'un bon mètre et se posa avec légèreté au sol en position assise les jambes croisées les coudes posaient dessus ses mains contre ses joues et fixa son interlocuteur avec un regard froid mais plein de bienveillance, elle se contrôlée parfaitement pour le moment.

«Shiro...pas...seul»

Elle posa son annuaire sur sa tempes pour bien se faire comprendre. Et attendis une réponse.

Une arrivée inopinée

La fameuse Shiro sembla ressentir mon stress, et paraissait en prendre même plaisir. Je la sentais vraiment mal cette fille, mais vraiment… Je frissonnai, un courant d’air froid me passant sur l’échine. Cette fille était vraiment flippante, et pourtant, elle sembla se reprendre, en croisant les bras sur sa poitrine. J’avais un peu de mal à la suivre tout de même. Gentille ou pas ? Et encore, comment qualifier quelqu’un de gentil, surtout quelqu’un comme elle. Surtout qu’elle ne semblait pas disposé à me répondre. Elle préféra faire demi-tour, ouvrir la porte et se… déshabiller ? Ok…

Elle retira son lourd manteau, fixé par de lourdes attaches, qui sautèrent d’un coup, certainement tendues au maximum. Je me demande bien quel est l’intérêt de porter de telles choses. Et puis ces quoi toutes ces plaques ? Sur les jambes, sur la poitrine, sur les bras , le tout d’un poids monstrueux, vu comment ils s’enfonçaient dans le sol. Je ne sais pas pourquoi elle portait tout ça, mais je n’en voyais pas vraiment l’utilité, si elle pouvait se l’enlever elle-même. Et enfin, elle retira son masque. Attendez, c’est pas ce masque qui était censé me protéger d’elle ? Rien qu’à voir sa tête, j’aurai limite envie de fuir, et de rester enfermé dans ma chambre.

Elle ne dormait pas la nuit, c’était un vampire. Un vampire ! Je n’avais pas spécialement envie de servir de casse croute à une bête assoiffée de sang. Je ne vous ai déjà dit que je n’aimais pas les vampires ? Et bien maintenant vous le savez.

Reprenant doucement mon calme, afin d’éviter l’excitation de Shiro, éteignis la vie scolaire derrière moi, et vint la voir, comme si tout était le plus normal du monde. Elle fit un bond pour venir s’assoir à peine plus loin, tout sourire, et me fit comprendre qu’elle n’était pas seule… dans sa tête ? Et bien c’est de mieux en mieux, un vampire schizophrène. Même si elle a une jolie gueule d’ange, elle reste un monstre, comme la plupart d’entre nous.

Je parlai presque par habitude. Ce n’était pas le premier vampire que je croisai, mais même si je ne m’y faisais jamais, je savais quoi dire et quoi faire. Et vu qu’il fallait bien nourrir ces buveurs de sang, et que je n’étais pas vraiment d’accord de donner le mien, l’école en volait à l’hôpital le plus proche. C’était Emil qui se chargeait de ça, tous les weekends. On n’avait toujours pas de problème, donc cela voulait dire qu’il y arrivait parfaitement. Après, ce n’était pas trop mon truc, le repas des vampires, je n’en savais pas plus.

To Be Continued...